La paroisse a été créée le 17 juillet 2016 par son Mgr Jean Marie Benoît BALA. Elle est limitrophe de Yoko, de Ndjole, de Linte et de Nanga-Eboko, paroisse du diocèse d’Obala. La paroisse de Ngouetou était autrefois une communauté de la paroisse de Ndjole. C’est-à-dire que la foi de ces baptisés était jadis prise en charge par des prêtres venant de Yoko, puis de Ndjolé. En vue de participer à l’éducation qui est un défi majeur dans la localité, deux écoles ont été lancées ad experimentum : une à Ngouetou et une autre à Mangaï. Comme le village, la paroisse évolue et se construit progressivement, à travers la conjugaison des efforts du clergé et des laïcs pour une vraie impulsion du développement dans cette contrée.
Le curé fondateur, l’Abbé Daniel NDEMBA a beaucoup participé à structurer la paroisse et à lui donner une impulsion ecclésiale. Une mission éloquente qui se poursuit et s’affermit par son successeur, l’Abbé Abraham KEDJI depuis 2023. La paroisse de Ngouetou a donc trois secteurs : le secteur Nord avec trois communautés ; le secteur Centre avec six communautés ; le secteur Sud avec deux communautés. En outre, la paroisse n’a pas d’autres structures que les deux écoles primaires catholiques lancées ad experimentum.
La population se nourrit surtout d’une agriculture de subsistance avec la culture des tubercules (plantains, macabos, manioc pour le couscous) et de la chasse à mini échelle. Elle tend tout désormais à se lancer progressivement dans des cultures de rente telles que le cacao. Car jusqu’à un passé très récent, la croissance économique était basée sur la chasse et l’exploitation forestière.
A 70 km de Yoko, le village Ngouetou est un lieu stratégique pour tout voyageur. Il est un arrêt obligatoire pour tout type de soulagement au bénéfice des voyageurs (restauration, détente, relaxation…). Réputé accueillant et dynamique, le village Ngouetou se développe tout doucement sous l’impulsion de ses différents chefs. Ngouetou dépend administrativement de l’arrondissement de Yoko, et est essentiellement occupés par les autochtones Vute, foncièrement animistes et attachés à la mémoire de leurs défunts que la cérémonie des tombes assume très bien à travers une liturgie.

