La paroisse de Bokito est créée en décembre 1968, par démembrement de la paroisse de Yangben et elle a, à son tour, donné naissance à la paroisse de Kedia en 2016. De nombreux curés se sont succédé dans la paroisse, depuis sa création ; et le dernier est l’Abbé Grégoire MEKOMOU. Le territoire paroissial de Bokito a trois cantons : Le canton M’Mala (bokito rural, Begni) ; le canton Gunu Sud (les villages Bakoa, Bokaga et Doueli) ; le canton Lémandé à l’exception des villages Bougnougoulouk et Nyambaye. Ces cantons constituent les principaux groupes ethniques auxquels appartiennent les chrétiens de Bokito, et l’organisation pastorale de la paroisse assume cette réalité culturelle. Par conséquent, il existe huit secteurs sur toute l’étendue de la paroisse. Il s’agit des secteurs Bokito-ville I, Bokito-ville II, Ossimb, Tobagne, Bokaga, Ombano, Kendangne et Begni. Par ailleurs, trois communautés de croyants se partagent Bokito, à savoir les Catholiques, les protestants et les musulmans. À côté d’elles, foisonnent de nombreux mouvements religieux. Les seules structures de développement présentes dans la paroisse sont les écoles primaire et maternelle qui apportent des résultats satisfaisants.
La géographie de la paroisse a de nombreuses zones montagneuses, mais pas de sites touristiques connus.
Pendant la décennie 1990-2000, toute l’économie de ce vaste territoire vibrait au rythme de la SITABAC, grande société industrielle de transformation du tabac. La faillite de cette entreprise a tristement affecté le développement de Bokito. En effet, par voie de conséquence, toutes les activités connectées au confort financier des salariés de la SITABAC ont franchement régressé. Comme principales activités qui portent actuellement l’économie de la ville, il y a les ingéniosités des petits fonctionnaires, des commerçants des menuisiers, des couturiers et beaucoup d’agriculteurs. Les villages, eux vivent essentiellement de l’agriculture et du petit élevage. La principale culture de rente ici est le cacao. Cependant, cette activité est pratiquée à petite échelle à cause de la végétation de Bokito qui est largement faite de savanes arborées. Celles-ci sont plus ordonnées aux cultures vivrières (manioc, patate, igname, macabo, arachides, fruits, légumes, ananas, oranges, autres, maïs et banane plantain). Le village Bokito continue à se développer au fil des années et cela est perceptible sur les plans religieux et social.

