La paroisse de Notre Dame de l’Assomption de Ndjole est l’une des vieilles paroisses du Diocèse de Bafia. Elle a été Créee en 1963 par Mgr Jean ZOA, Archevêque de Yaoundé d’alors et confiée aux Pères spiritains, dont la figure de proue était le Père Louis ROQUES. Après le départ du Père Louis ROQUES, la paroisse fut fermée pendant près de 37 ans. Cette situation avait, de fait, entrainé la fermeture des structures déjà implantées et la perte de la foi qui avait été jusqu’alors bien entretenu par les pères spiritains Louis ROQUES, BRUN, WILLEM, LE PORCREAU, GRIMAU ; les pères dominicains Michel LACHENAUD, Remy VELUT, Didier PENTECOTE, Stanislas GURGUL et les catéchistes Gallus VOUGA et Léopold SORA MBORA. La réouverture de la paroisse en 2005, décrétée par Mgr Jean Marie Benoît BALA, est venu donner un souffle nouveau à la vie chrétienne dans cette contrée avec l’envoie en mission de l’Abbé  Marc Alphonse KODJO. A sa suite, les abbés Jean Aimé AMOUGOU, Jean Noël MATSO ALIME, et Daniel NDEMBA jusqu’à ce jour ont pris sur eux de poursuivre ce difficile labeur de réveil de la foi en affrontant des contingences à la fois historiques, culturelles, anthropologiques et même sociologiques.

La paroisse de Ndjolé, portée aujourd’hui par le clergé diocésain, est constituée des baptisés répartis portant en eux des cicatrices visibles de leur pluriel passif. Ils sont répartis en 05 secteurs : le secteur GUERVOUM avec 05 communautés, Mbembeing, Dong, Guervoum 1, Guervoum 2, Medii ; le secteur MAPENDJENG composé de 03 communautés, Mapendjeng, Mapendjeng Savane, Mapendjeng Centre ; le secteur NDJOLE (08) composé des communautés Ndim, Ndjole Nord, Ndjole Centre, Ndjole sud, Tong, Okouane, Eloe, Koum ;  le secteur MELOKE est constitué de 06 communautés, Meloke Plateau, Meloke Centre, Mpandaing, Meloke savane, Afrique du Sud, Yassem ; le secteur DONGA (08) qui réunit les communautés de Yangoula, Tsok oui, Chefferie, Centre, Lembome, Savane 1, Savane 2, Savane 3. Toute l’activité pastorale d’évangélisation, depuis la réouverture de la paroisse se fait avec la conscience de l’affront du réel défi qu’est l’influence des nostalgies de l’antique Ndjolé sur la mentalité collective.

Cette paroisse, autrefois, resplendissante,  avait une école primaire, une école maternelle, un dispensaire, un internat mixte et un dispensaire tenus par trois religieuses. L’érosion de son histoire pastorale les ayant emportés avec elle, tout est à refaire depuis la réouverture de la paroisse. Aujourd’hui, la pastorale itinérante de l’Abbé Daniel NDEMBA, à la suite de ses prédécesseurs, a donné  une impulsion nouvelle à l’évangélisation du développement communautaire, à l’évangélisation dans l’union des cœurs des familles, à la transformation structurelle et infrastructurelle. Il existe des écoles primaires et un internat mixte ad experimentum, signe d’un retour de l’éducation catholique, modèle de construction de l’homme complet. Le village Ndjole accueille actuellement de gros projets tels que l’électrification du village, la construction d’un centre de santé avec des médecins qui sont envoyés par l’administration.

Le peuple de Dieu qui est à Ndjolé est majoritairement composé des Baveuks qui cohabitent avec des Vute, des Betis et des Bororos. L’arrivée des populations à la recherche de ses terres réputées fertiles a permis à Ndjole de s’ouvrir davantage. Cette ouverture va plus loin avec la présence déjà importante des populations qui viennent du Nord-Ouest et Sud-Ouest. Les habitants de cette contrée vivent surtout de l’agriculture, (culture du cacao pas à grande échelle, de banane plantain, de manioc et de maïs).

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