La paroisse Notre Dame de Miséricorde de SALAKOUNOU se stationne joyeusement sur l’axe Ntui-Yoko. Elle a été canoniquement érigée en paroisse en juin 2016 de l’éclatement de la paroisse Saint Joseph de Ntui. S’étalant sur une longueur de 7 km environ, elle est limitée au nord par la paroisse de Nguila, au sud par la paroisse de Ntui, au sud-Est par la paroisse de Betamba, au sud-Ouest par la paroisse de Biakoa et compte plus de 200 fidèles sur 451 habitants (Cf recensement 2005). On y retrouve 4 groupes ethniques composantes du peuple chrétien : les Baveuk, les sanaga, les Betis provenant majoritairement du département de la Lékié et les anglophones ressortissant des regions du Nord-Ouest et Sud-Ouest.

Elle est structurée en 3 secteurs répartis sur 6 communautés correspondant aux 6 villages de la localité : BINDALIMA II, BILANGA-KOMBE, BIAGNIMI, BIVOUNA, MBONGUE II et SALAKOUNOU. Chaque Communauté est animée par une équipe peu ou prou fonctionnelle. Depuis sa création, elle a connu le passage des serviteurs de Dieu, Pierre Marie BEKONA, qui a implanté les germes de ses futures lettres de noblesse, Marc Parfait FIDIECK qui fût administrateur paroissial, aujourd’hui Marcel Arcade ENDONG SANAMA.

La paroisse souffre actuellement des affres de la pauvreté car elle peine encore à avoir ses infrastructures propres. Le presbytère est encore en chantier. Il n’existe pas encore d’église paroissiale ; toutefois, chaque communauté ecclésiale de base (CEB) dispose d’un hangar pour les célébrations dominicales. Le caractère cosmopolite de la paroisse ne permet pas souvent une bonne animation pastorale : les chrétiens sont toujours en déplacement, la jeunesse scolarisée se retrouve dans les grandes villes, celle non-scolarisée active et ouvrière ne s’intéresse véritablement pas à la vie ecclésiale. Conséquence inéluctable, les responsabilités ecclésiales sont assurés par les mêmes baptisés adultes, âgés qui parfois ne vivent pas des sacrements. Ainsi les défis et les enjeux sont énormes pour une pastorale efficiente. Il s’agit de capitaliser l’enthousiasme positif du petit noyau de fidèles disposés à participer à la construction de la paroisse ; relever le défi de l’intégration des diverses composantes humaines de la paroisse ; éveiller les consciences à la primauté de Dieu et à la recherche évangélique du bonheur ; planifier la réalisation progressive des infrastructures d’accueil et d’animation. 

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